dimanche 26 avril 2015

à partir de 1200

miniature de l'ouvrage de Jacques de Cessoles

La littérature échiquéenne s'est rapidement répandue dans tout l'Empire islamique et jusqu'en Occident, dans l'Espagne musulmane où les échecs sont enseignés. Ainsi des étudiants européens ont-ils appris la pratique du shatrandj. À partir de 1200, apparaissent les premiers écrits occidentaux : Le Livre des jeux d'Alphonse X, roi de Castille et passionné du jeu, et surtout Le livre des échecs moralisés (vers 1315) de Jacques de Cessoles. Mais contrairement aux musulmans, les Européens ne s'intéressent peu aux problèmes d'échecs. Ils ne cherchent pas la beauté des combinaisons mais des méthodes efficaces, notamment dans les ouvertures, pour gagner la partie. Les musulmans, dont la civilisation est alors plus avancée dans les domaines intellectuels, considèrent le jeu de manière plus scientifique que les nobles européens, bons vivants et peu enclins à un travail de recherche.

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